J’ai visité le site de l’Association Enfants Otages, ainsi que les autres sites et blogs qui y sont cités et j’ai pris connaissance du problème auquel sont confrontés des milliers de parents français et globalement, tous les parents non-allemands qui ont eu des enfants avec un conjoint, un concubin ou un partenaire allemand.
A savoir :
- Les autorités allemandes considèrent que pour le bien et l’intérêt supérieur de l’enfant, celui-ci doit vivre en Allemagne et parler exclusivement Allemand.
- Ainsi, après séparation d’un couple franco-allemand, la garde et le droit de décider du lieu de résidence du ou des enfants est systématiquement attribué au parent allemand.
- Le parent allemand est encouragé à s’opposer à tout droit de visite ou à demander à ce que le parent non allemand rencontre son enfant sous surveillance.
- Lorsque le parent non allemand obtient un droit de visite, il ne peut alors généralement passer que quelques heures avec ses enfants dans un « parloir » et il lui est interdit de parler sa langue maternelle avec ses enfants.
- Les autorités allemandes n’hésitent pas, pour arriver à leur fin, à détourner la finalité de la réglementation européenne et à user de moyens illégaux :
- Falsification de documents visant la plupart du temps à effacer l’existence du parent non allemand (refaire un acte de naissance d’un enfant binational né dans un autre pays que l’Allemagne et faire disparaître le parent non allemand de cet acte, changer nom et prénom de l’enfant…)
- Les tribunaux prennent des décisions secrètes sans prévenir le parent non allemand et sans l’avoir convoqué à une audience ni lui avoir donné la possibilité de se défendre par oral ou par écrit. Généralement, le parent non allemand apprend l’existence d’un tel jugement, lorsqu’après avoir souvent parcouru des milliers de kilomètres pour voir ses enfants, on lui annonce que la veille de son arrivée, le parent allemand s’y était opposé.
- Les tribunaux allemands nomment systématiquement un expert psychologue qui facture ses prestations de manière prohibitive et rend des rapports toujours défavorables au parent non allemand, n’hésitant pas à déclarer que le parent non allemand présente des troubles psychologiques graves le rendant inapte à éduquer ses enfants.
- Les autorités allemandes manipulent ou font également pressions sur le parent allemand pour aggraver le conflit existant entre les deux parents, son objectif étant, par ces moyens, de couper tout contact entre le parent non allemand et ses enfants. L’aliénation parentale est également couramment encouragée lors de ces manipulations et ensuite approuvée par les tribunaux allemands.
- L’organe exécutif des autorités allemandes s’appelle « Jugendamt » (office de la jeunesse)
- Cet organe exécutif dispose des pleins pouvoirs et n’est jamais rendu responsable des drames dont il est à l’origine et qui peuvent aller jusqu’au suicide des parents ou des enfants qui ont été séparés
- Les juges des affaires familiales doivent informer le « Jugendamt » lorsqu’ils sont saisis d’une affaire.
- Le jugendamt peut demander à être partie prenante dans une affaire familiale. Ce qu’il fait systématiquement lorsqu’il s’agit d’attribuer la garde d’enfants binationaux et de régler les droits de visites.
- Le juge suit systématiquement les recommandations du Jugendamt qui vise toujours à favoriser le parent allemand et à rompre tout rapport entre l’enfant et son parent non allemand. Ainsi privé de l’un de ses parents, l’enfant également privé de sa famille non allemande est amputé de ses racines et de sa culture non allemande.
- Le Parlement européen et particulièrement la Commission européenne des pétitions reçoit chaque année des centaines de plaintes pour dénoncer la politique familiale allemande.
- cette situation dure depuis plusieurs dizaines d’années et ne fait que s’aggraver, sans que ni la France et les pays membres de l’Union Européenne, ni le Parlement Européen, au nom du principe de subsidiarité et de l’indépendance des justices nationales, ne daignent y mettre fin.
- Pourtant, l’Allemagne maltraite les enfants et torture leurs parents, violant ainsi systématiquement la Convention Européenne des Droits de l’Homme, convention que chaque pays doit s’engager à respecter pour être admis dans l’Union Européenne.
En conséquence, nous, parents français et européens,
- Dénonçons le détournement des accords européens par les autorités allemandes à leur seul profit ;
- Exigeons du Gouvernement français qu’il soutienne ses ressortissants et défende leur droits fondamentaux systématiquement bafoués par l’Allemagne ;
- Exigeons des institutions françaises et européennes qu’elles prennent les mesures qui s’imposent pour que l’Allemagne mette immédiatement et définitivement fin à tous les actes d’enlèvement, de maltraitance d’enfants, de discrimination et de torture des parents non allemands ;
- Exigeons des institutions françaises et européennes qu’elles imposent à l’Allemagne réparation par tous moyens des préjudices psychologiques, moraux et financiers dont elle est responsable.
- Exigeons des institutions européennes qu’elles prennent les mesures qui s’imposent pour que l’Allemagne révise sa politique et sa conception de la « justice » familiale afin de les rendre conformes à la réglementation européenne et respectueuses des conventions et traités qu’elle a ratifiés.
174 signatures recueillies.