Le point d’étape de Pierre-Yves Le Borgn, député des Français de l’étranger

Nous venons de recevoir le deuxième numéro de la lettre aux Français de Pierre-Yves Le Borgn, députés élus des Français de l’étranger et nous reproduisons ici les quelques lignes qui nous intéressent.


Madame, Monsieur, chères et chers compatriotes,

Un peu plus de quatre mois ont passé depuis le premier message que je vous adressais à l’automne dernier pour vous informer de mon organisation de député dans notre circonscription et à Paris ainsi que des premiers dossiers sur lesquels j’étais intervenu. Il me paraît nécessaire à présent de faire un second point d’étape.

J’ai poursuivi le travail de sensibilisation aux drames des conflits d’autorité parentale en Allemagne et dans quelques autres pays de notre circonscription. J’ai rencontré à cette fin le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault, le Ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, le précédent Ministre des Affaires européennes Bernard Cazeneuve, la Garde des Sceaux Christiane Taubira, la Ministre de la Famille Dominique Bertinotti et la Ministre des Français de l’étranger Hélène Conway-Mouret. Le Premier Ministre a affirmé sa volonté de trouver une résolution de ces drames lors de son déplacement à Berlin le 15 novembre et de premières instructions ont été données par Hélène Conway-Mouret afin que les services consulaires agissent dans la mesure du possible auprès des compatriotes concernés.


Cela eut été une bonne nouvelle si Madame Hélène Conway-Mouret n’avait pas précisé « dans la mesure du possible ».

Cette locution ne laisse rien présager de bon, surtout lorsque cette information nous arrive après l’article de Madame Joëlle Garriaud-Maylam, sénatrice des Français de l’étranger qui a porté la lettre de Madame Christiane Taubira à la connaissance du public.

Par ailleurs, depuis une vingtaine d’années maintenant, la presse et nombre de nos parlementaires, toutes tendances politiques confondues, dont certains ont même été ministres ou président, n’ont eu de cesse de dénoncer cette mauvaise farce qui détruit la vie de milliers de parents mais surtout, des milliers d’enfants. Dès lors, sans vouloir critiquer le travail de Monsieur Pierre-Yves Le Borgn que nous apprécions, nous nous demandons si un « travail de sensibilisation » est encore nécessaire.