Article de Stefano Basilico, publié le 10/07/2013 dans Il Patto Sociale
Le Cabinet de Viviane Reding confronté aux parents d’enfants binationaux lors d’une rencontre au Parlement européen.
Il semble qu’après les nombreuses interventions et les interrogations d’eurodéputés italiens, la Commission Européenne ait décidé de s’occuper du vieux problème du Jugendamt allemand, l’organisme administratif qui « prend en charge », en les séparant des parents étrangers, les enfants de couples binationaux, ou également si aucun des parents n’est allemand. Un problème qui cause de nombreux drames dans toute l’Europe. En effet, une rencontre au Parlement européen a eu lieu entre parlementaires Italiens, parents et membres du Cabinet du Commissaire à la Justice, aux droits fondamentaux et à la citoyenneté Viviane Reding au Parlement Européen.
Du côté des eurodéputés italiens, étaient présents, en tête, Cristiana Muscardini, qui suit ce problème depuis des années, Roberta Angelilli, Vice-président du Parlement Européen, Erminia Mazzoni, Président de la commission des Pétitions et deux autres députés qui se sont occupés du problème, Niccolò Rinaldi et Patrizia Toia.
Mme Muscardini a présenté le problème et les nombreuses initiatives juridiques et politiques des parents victimes du système et Mme Mazzoni a souligné que le problème ne concernes pas seulement les parents italiens, mais ceux de toute l’Union Européenne et que dans son bureau, on reçoit des dizaines de demandes et de pétitions pour chercher à limiter le pouvoir dominant et sans appel du Jugendamt.
Mme Angelilli, qui est également Médiateur Européen pour les cas de soustraction des enfants, a rappelé que d’innombrables parents ont recours à son bureau pour des cas problématiques de séparation et d’intervention de l’administration allemande.
M. Rinaldi a demandé aux membres du Cabinet de travailler ensemble à une solution qui entre dans les compétences des institutions européennes (dans lesquelles n’entre pas le droit de la famille) et qui soit en même temps efficace dans la résolution des controverses.
A cette rencontre ont également participé deux parents, Marinella Colombo et l’israélien Joël Peretz, dont les enfants ont été soustraits par le Jugendamt, qui leur a enlevé jusqu’au droit de les voir, ou sinon, juste pour quelques minutes et avec un contrôleur. Les deux parents qui ne voient plus leurs enfants depuis des années, ont raconté aux membres de la Commission leurs propres expériences juridiques avec des tribunaux qui ne les ont pas écoutés, non pas par simple surdité institutionnelle, mais vraiment parce qu’ils n’acceptent pas le vrai contradictoire ou un examen bilatéral du cas.
Les membres du Cabinet ont promis de travailler sur le problème et on est également en train de tenter d’introduire un débat sur le Jugendamt dans le prochain Forum européen des droits de l’enfant qui se tiendra avec de nombreuses associations et ONG du secteur le 17 et 18 décembre prochain.
Traduit de l’Italien par l’association