Combien ça coûte… un enfant ?

Il était une fois des citoyens français qui s’appelaient Nathalie, Pierre, Agnès, Pascal, Olivier, Marie, Alain, Valérie, Patrick, Karine, Cédric, Caroline, Lionel, Gilles, Luc, Antoine … qui ont été pris dans les griffes de la « justice » allemande ou livrés avec leurs enfants à la « justice » et aux autorités administratives allemandes par les tribunaux français.

Tous ces citoyens français ont tenté de démontrer aux autorités judiciaires et administratives françaises qu’ils sont outrancièrement abusés par ce pays.

Ne seront pas ici détailler ces abus qu’il convient de qualifier de fraudes, d’infractions ou de violations des droits fondamentaux (discrimination, atteinte au droit de libre circulation, au droit à la famille, aux droits des enfants, faux en écritures publiques ou privées, falsifications etc.) ; Des actes qui sont peut-être légaux aux yeux des autorités d’un pays qui devra attirer 14 millions d’immigrés en 10 ans s’il ne veut pas disparaître, mais lourdement sanctionnés par les tribunaux de tous les autres pays démocratiques.

Il était une fois des citoyens français, tous confrontés aux mêmes « difficultés », qui ont demandé de l’aide à leur ministre des affaires étrangères, à leur ministre de la justice ou à leur président de la république.

Il était une fois des citoyens français toujours plus nombreux qui étaient depuis vingt ans au moins, au nom du principe de l’indépendance de la justice, abandonné aux mains des autorités allemandes qui les humiliaient, les ruinaient, mais surtout, les privaient de leurs enfants.

Or, un jour de juin 2014, ils apprenaient de la presse que la société BNP-PARIBAS pourrait se voir condamner par la justice des Etats Unis pour avoir contrevenu aux lois de ce pays, à une amende astronomique de plus de sept milliard d’euros.

Dire qu’ils ont été étonnés d’apprendre que François Hollande a volé au secours de la banque en intervenant auprès du président des États-Unis Barack Obama pour demander sa clémence serait un euphémisme.

Il est normal que ce dernier lui ait répondu qu’il n’avait aucun moyen d’intervenir dans une affaire judiciaire, la justice de son pays est indépendante.

D’un côté, la société BNP-PARIBAS, qui avait tous les moyens juridiques pour savoir par avance, qu’il ne fallait pas négocier en dollars avec certains états, se rend coupable d’une grave infraction.

De l’autre côté, des milliers d’enfants binationaux privés de leur parent et de leur famille non allemand par un état partenaire et ami qui use ouvertement depuis vingt ans au moins, de procédés ignobles.

Cela veut-il dire que pour voir nos autorités de tutelle intervenir dans leurs histoires d’enfants binationaux, il faut leur faire comprendre que ces enfants valent au moins 7 milliards d’euros ?

Les allemands, ou tout au moins leurs dirigeants, ont compris depuis des décennies que les enfants avaient une valeur inestimable et que le retour sur investissement l’est tout autant (frais de procédure, avocats des parents, avocats des enfants, experts psychologues, frais de visites surveillées, pensions alimentaires, partage de patrimoine, héritage…).