Samedi 6 juillet 2013 au soir, nous prenons connaissance d’un courriel qui nous informe que la veille, suite à de nombreuses sollicitations, cinq députés européens italiens dont certains étaient déjà présents à la conférence au Parlement européen à Strasbourg, venait d’obtenir une entrevue, en présence des parents d’Enfants Otages, avec Viviane Reding, Commissaire européenne à la Justice, aux Droits Fondamentaux et à la Citoyenneté.
« La rencontre se fera mardi 9 juillet à 17 heures 30 au Parlement à Bruxelles. Qui peut venir ? ». Inutile de préciser qu’en si peu de temps, personnes ne pouvait s’y rendre, sans compter que l’heure de la rencontre imposait que l’on trouvât également où dormir. Or, les parents d’Enfants Otages sont également considérablement appauvris. Les procédures au tribunal des affaires familiales en Allemagne sont toujours très longues (suffisamment longues pour ensuite prétendre que l’enfant serait traumatisé si il quittait l’Allemagne) et outre le Jugendamt, nécessitent toujours de nombreux intervenants qu’il faut naturellement payer : avocats pour garantir les intérêts de l’enfant, psychologues… Mais le bien-être de l’enfant n’a pas de prix… [1]
Bref, pour tout de même attester de notre présence, nous avons en urgence demandé aux parents d’Enfants Otages que nous avons réussi à joindre en si peu de temps, d’adresser des lettres à Madame Reding, qui lui ont été remises par deux parents qui ont pu se déplacer, Joël Peretz (Israël) et Marinella Colombo (Italie). Une Trentaine de lettres de parents italiens et français ont ainsi été remises à Madame Reding et il a été difficile aux membres de son cabinet de prétendre que « nous sommes des cas isolés ».
Nous vous laissons maintenant apprécier la valeur du soutien que nous apportent ces cinq eurodéputés italiens en lisant ces différents communiqués que la presse italienne a relayés et que nous avons traduits du mieux que nous avons pu.
Liste des communiqués :
- Le Jugendamt et l’Europe qui se tait, un pas en avant
- Coopération plus étroite entre pays qui subissent à cause du Jugendamt, au frais des enfants binationaux
- Des Eurodéputés italiens contre les lois de l’Allemagne sur la garde des enfants
- La Commission européenne reçoit les députés Italiens et les parents à propos du Jugendamt
- Mineurs : Parlementaires italiens, lutte de l’UE contre les lois allemandes
- UE : Rencontre sur le sort des enfants de couples binationaux après décision du Jugendamt
Multo grazie a
Cristiana Muscardini Vice Presidente della Commissione per il Commercio internazionale del Parlamento Europeo,
Roberta Angelilli Vice-presidente del Parlamento Europeo,
Erminia Mazzoni Presidente della Commissione Petizioni del Parlamento Europeo,
Niccolo Rinaldi Vice-Presidente dell’ Alleanza dei Democratici per l’Europa,
Patrizia Toia Vice-Presidente Gruppo dell’ Alleanza Progressista dei Socialisti & Democratici al Parlamento Europeo.
[1] A titre d’exemple, une expertise psychologique qui révèle en général au parent non allemand qu’il est alcoolique et violent (pour les pères) ou fou, incapable d’élever un enfant (pour les mère) peut coûter 5 000 €. Heureusement, ces frais sont à partager entre les deux parents, enfin, c’est ce qu’on nous dit, car si le parent allemand a connaissance de tous les revenus et toutes les dépenses du parent non allemand, l’inverse n’est pas vrai.