Le Jugendamt mis en scène à Rome

Le 22 avril 2013 à 21 heures, au théâtre Manzoni, un des plus grands théâtres de Rome, on y jouera « Kindeswohl », littéralement « bien-être de l’enfant ».

Cette œuvre est le fruit d’une année de recherches de ses deux auteurs dont Livia Bonifazi qui, en janvier de l’année dernière, a lu un article sur un livre écrit par une femme italienne dont les deux enfants ont été enlevés par son mari allemand.

Elle s’intéresse à cette histoire et commence alors ses recherches.

Dans l’article apparaît le nom d’une institution, le « Jugendamt », une structure créée par Himmler en 1939 qui sévit encore aujourd’hui.

Le « Jugendamt » intervient de manière déterminante chaque fois qu’il s’agit de décider du sort des enfants des couples binationaux (allemand et non allemand) qui se séparent.

Elle découvre également que dans tous les cas, le droit de garde des mineurs est toujours confié au parent allemand, père ou mère, indépendamment de l’âge de l’enfant. Simultanément, l’autre parent est « effacé » et avec lui, sa langue, sa famille et la culture de son pays.